Règles en communication visuelle
Que ce soit pour un panneau publicitaire, un site web ou tout autre document visuel, il existe des règles essentielles pour s’assurer que l’image soit équilibrée. Pour parvenir au résultat parfait, posez-vous 4 questions fondamentales sur votre communication visuelle.
La règle des tiers est-elle respectée ?
La règle des tiers est potentiellement la notion la plus fondamentale de la peinture et de la photographie. Le principe est de diviser une image en trois parties égales, aussi bien à l’horizontale, et qu’à la verticale. Ces lignes imaginaires sont des lignes de force, et leurs 4 intersections des points forts.
En plaçant les éléments importants sur les lignes et les points forts (exemple : votre logo et votre slogan), vous dynamiserez votre image et mettrez ces éléments en valeur.
La construction suit-elle le chemin visuel ?
Les yeux suivent le sens de lecture traditionnel, et s’accrochent particulièrement sur quatre points. Imaginez un Z sur votre image, avec les points d’importance situés aux extrémités et à l’intersection de la barre diagonale.
Si vous avez plusieurs éléments d’importance à placer, pensez toujours au chemin visuel.
La police d’écriture souligne-t-elle votre identité ?
Une valeur sémantique est naturellement véhiculée par chaque police d’écriture. Par exemple, des caractères fins évoquent plus volontiers l’idée de raffinement artistique, alors que les caractères gras rendent l’idée de force et de solidité. L’italique quant à lui est déconseillé pour les textes longs, car il génère un effet de mouvement qui ralentit la lecture.
En général, un document de communication visuelle évite d’utiliser plus de deux styles d’écriture, car cela force l’œil à faire trop d’ajustements qui poussent à abandonner la lecture.
Votre image dispose-t-elle de zones de repos ?
Les blancs, aussi appelés zones de repos sont des espaces dénués de texte ou autre élément visuel qui permettent à l’œil de se reposer. Celui-ci voit ainsi plus clairement les autres éléments de l’image et les comprend plus facilement. Un visuel saturé décourage la lecture et diminue l’impact de chaque élément.
Attention à ne pas négliger les blancs !